Les musees

Musée DU DéSERT, à Mialet (gard)

MUSéE DE La ROmanité, Nîmes (Gard)


Les randonnées

LA GRAND COMBE -  "Le château de Trouillas" (7km) ... du moins ce qu'il en reste ! 

Chemin d'abord un peu banal mais qui prend son point de départ depuis le fameux Puits Ricard de la Grand Combe. Après une quinzaine de minutes, la balade devient plus intéressante, au milieu des arbres (chênes) on découvre les anciens murs aménagés au fil des siècles. Ce travail nous averti que nous allons après un brusque virage à gauche tomber sur les ruines du château de Trouillas. Le site est dangereux, mais on devine malgré l'envahissement de la végétation qu'il devait être assez conséquent. On remarque une cave et les tours d'angle. Le château fut apparemment abandonné suite à son pillage et incendie en 1703 lors de la révolte des Camisards. 
Après 10 minutes, l'horizon se dégage (463 m.) et on arrive sur la commune abandonnée de Saint Andéol de Trouillas. De 81 hectares, ce petit bourg apparaît tout de même en 1345 dans les archives d'Alais sous le nom de "parrochia Sancti Andioli de Trulhacio", et fut victime de l'exode rural, les habitants étant attirés par le travail dans les mines. Les ruines de l'église, les quelques fragments de tombes et le panorama en font un endroit à découvrir... 
puis c'est la redescente vers La Grand Combe... le balisage et entretien du sentier serait à revoir sur la partie en lacets. La balade se termine par un site (à l'abandon) dédié à l'escalade à quelques mètres du point de départ.


Arrêt à la Croix des Vents (alt. 345 m.) afin de me balader vers quelques beaux spécimens de tombes préhistoriques via un bout du GR B44... comme souvent on prend de suite un sacré dénivelé puisque après 1.5 km on se trouve à 455 m. ! 
Et ce n'est pas fini la grimpette, mais on ne regrette pas ses efforts avec le superbe Dolmen n°3 du Ronc-Traoucat ! Daté entre 2700 à 2500 av. JC, ce dolmen-tumulus est magnifiquement mis en valeur... poursuite du chemin rando donc très ancien, et qui est aussi dit "route royale"... étonnant ? Non car elle était stratégique au début du XVIIIe pour les armées du roi alors très occupées à traquer les Camisards. 
Plus loin, je rejoins la D32 afin d'aller admirer la nécropole de Peyraube où les espaces funéraires anciens furent réutilisés par les premières communautés Cévenoles (8e-6e siècles av JC). Puis, retour sur mes pas.

Les plans inclinés ?

Mais qu'est-ce que cela ? C'est donc intrigué que je me rendis à la première conférence donnée le Vendredi 29 Mars 2019 au sein de la Maison du Mineur (La Grand Combe). Le brillant exposé technique et la vidéo tournée sur les vestiges m'ont donné l'envie d'aller apprécier par ma moi-même les vestiges industriels de cette prouesse : comprendre qu'ici il fallut imaginer un procédé pour faire passer par delà les collines cévenoles le charbon d'une vallée à une autre afin de l'amener vers le chemin de fer, soit un trajet qui reliait la zone charbonnière de la Vernarède à la Haute-Levade.  

Dès le lendemain, je me suis limité à une randonnée, via un bout du GR B44, autour d'une colline en aller-retour depuis le parking du magnifique château de Portes. Relativement facile, cette boucle d'environ 7 km permet de voir deux témoins de cette ligne qui ne fut en activité qu'au cours d'une brève période de 10 ans dans les années 1860 ! Après une marche d'environ 2km, on tombe, en prenant soin d'emprunter l'escalier au niveau d'un pont immanquable, sur les ruines de Pereyrols, soit un bâtiment où était installé une machinerie à vapeur et le système qui permettait de tracter sur les pentes, les wagonnets venus de la vallée voisine et de les envoyer vers une autre structure toujours en place, la Tour des Pinèdes, que l'on rencontre quelques kilomètres plus loin en suivant le chemin balisé autour de la colline.  Là, outre la tour, les témoins de la zone où étaient tractés via des plans automoteurs les wagonnets, il y a ce panorama formidable sur le bassin Alèsien, le terrain aviation de Champclauson, la vue sur le col de la Barraque, le signal de la Lichère...